La musique du Brésil, emblématique de la richesse culturelle.

Les sons riches et métissés de la musique du Brésil, sont l’héritage de trois cultures : américaine, européenne et africaine. Elle accompagne la vie sociale de tous les Brésiliens qui chantent, dansent ou jouent d’un instrument tout le temps : dans la rue, sur la plage…

C’est quoi la musique populaire Brésilienne ?

La musique populaire (désignée par l’acronyme MPB), émerge dans les années 1960, en opposition au rock. Il s’agit d’une musique sophistiquée aux mélodies et aux paroles recherchées, accompagnée d’instruments acoustiques. Aujourd’hui c’est un mélange de musiques régionales, de samba, de bossa nova, de jazz et de rock.

La musique partout, tout le temps

Les Brésiliens chantent, dansent, jouent d’un instrument tout le temps : c’est un phénomène national. Le Brésil fourmille de genres, d’artistes engagés ou de chanteurs sentimentaux qui vendent des millions de disques. Le chanteur, Roberto Carlos est le roi de la musique latine, il a déjà vendu plus de 140 millions de disques, c’est plus que Johnny Hallyday (110 millions selon les maisons de disque). 


La Samba : initiation à la danse où l’on se frotte

La samba est indissociable du carnaval de Rio avec ses percussions très rythmées et ses écoles de samba. Elle est avant tout le témoin du métissage africain. En effet, ses origines se retrouvent dans une danse pratiquée par les esclaves africains. Elle signifiait « le coup de nombril » : un danseur au centre de la roda (cercle) passait le relai à un autre par un frottement nombril contre 
nombril. Le cercle était constitué de personnes effectuant les chœurs. 
Le développement de la radio brésilienne en 1923 donna à la samba son essor et son caractère national brésilien. Aujourd’hui, la samba est caractérisée par ses danses aux déhanchements prononcés et à ses nombreuses percussions : tambours et tambourins, cymbales... Le sifflet, appelé apito, permet au chef du groupe de diriger les musiciens.

Le carnaval et les concours des écoles de samba

Tous les ans, se tient le carnaval de Rio de Janeiro qui mobilise des milliers de Brésiliens. Chaque école de samba parade et se défie sous l’œil attentif de 90 000 spectateurs et de millions de téléspectateurs. Douze écoles de samba sont sélectionnées et défilent dans le Sambódromo, un stade à ciel ouvert. La samba-enredo, est une samba qui a été spécialement créée pour le carnaval. Chaque école de samba compose une chanson originale pour le carnaval. Elle est interprétée par un puxador (chanteur soliste) et un joueur de cavaquinho (petite guitare brésilienne).Ils sont accompagnés d’une batucada de 200 à 350 tambours. Les juges sont très attentifs à la qualité des paroles. La chanson reste secrète jusqu’aux deux derniers mois qui précèdent le carnaval. Pendant les festivités, des copies des paroles sont vendues au public. 
Les thèmes choisis par les écoles de Samba ne sont pas anodins car ils reflètent le 
quotidien ou l’histoire des Brésiliens : l’architecture, les Indiens, la religion, la paix, l’imaginaire,... A partir des thèmes abordés dans les chansons, les chars et les costumes des danseuses et danseurs sont créés, mêlant originalité, couleurs et paillettes.

Naissance de la bossa nova à Rio

La bossa nova, qui signifie « tendance nouvelle » a été créée en 1958. Les rythmes sont plus doux que la samba et les textes sont presque murmurés. Le chanteur emblématique, 
João Gilberto, a interprété, en 1958, le titre Chega de saudade qui deviendra la chanson fondatrice de la bossa nova. Il est considéré comme l’acte fondateur de ce mouvement musical. Le chant est épuré et toute émotion est intériorisée. Les textes de la bossa nova évoquent en général, la vie quotidienne des Brésiliens, comme le titre A Felicidade (1959) qui est devenu un standard international sous le titre anglais How Insensitive, qui parle du bonheur éphémère que procurent les journées du carnaval de Rio pour les gens issus des favelas (quartiers défavorisés).

De la polka au choro

Au Portugal, le choro désignait les fêtes où les polkas et les valses étaient jouées. Ces danses et ces mélodies furent importées au XVIe siècle,  par les colons portugais. Au fil des années, les Brésiliens se les sont appropriées en y introduisant davantage de vivacité rythmique et des percussions afro-brésiliennes. Le choro est devenu un genre musical à part entière et fait partie des plus anciennes formes de musique brésilienne. Une grande part est laissée à l’improvisation comme c’est le cas dans le jazz, les musiciens font preuve d’une grande maîtrise de leur instrument : guitare à 7 cordes, mandoline ou flûte.

Si vous avez la chance de vous rendre au Brésil durant la période des carnavals sachez que 3 autres carnavals valent le détour. 

Le carnaval n’est pas propre à Rio de Janeiro, toutes les villes brésiliennes accueillent leur 
propre défilé. 

1. Salvador de Bahia.

C’est l’un des plus grands carnavals du Brésil, avec plus de 2 millions de
participants. Il commence généralement le jeudi soir précédant les Cendres, quand le maire remet au roi les clés de la ville. La fête s’achève le mercredi des Cendres, avec des défilés grandioses.

2. Recife.

Le carnaval de cette ville située au Nord-Est du pays fait la part belle aux reconstitutions en costume avec une participation massive du public. Il est conseillé de s’y rendre costumé ! Les immenses fêtes de rue réunissent environ 2 millions de personnes.

3. São Paulo.

Il est l’un des carnavals les plus colorés au monde. Si la parade de ce carnaval est impressionnante, les visiteurs viennent tout autant pour les fêtes de rue. 
 

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